Le Pyranodor - Decortication du processus de création


Pendant mon temps libre, je m'amuse en ce moment à dessiner des "remakes" de vieux dessins, afin de mieux en apprécier l'évolution, et puis parce que c'est plutôt fun. 

Qui est l'élu du jour ? 

Il s'agit du Pyranodor, créature ailée semblable à un dragon crachant des boules de feu et d'acide. Cette espèce était la plus crainte et dangereuse de l'univers "Kronguar", un projet qui a beaucoup apporté à mon évolution graphique de l'époque.  Et parfois, quelques années de pratique supplémentaires font vite la différence. On peut toujours progresser. On peut toujours aller plus haut. Il y a toujours un meilleur niveau potentiellement atteignable. Cette créature en est témoin, et voici donc une petite rétrospective en images.


2002 : Remplissage de carnets de toute sorte au feutres, crayons, l'idée étant de produire à l'époque le plus de dessins possible afin de trouver le premier design de Pyranodor.
2006 : Premier remake du Pyranodor, encré au feutre après crayonné, puis travail de couleurs sous photoshop après scannage. En ce temps là, je ne connaissais pas le principe de calque, et je jouais au "pot de peinture" et aux dégradés sur zone sélectionnées.
2008 : Apparition du travail des lumières simples, le trait de contour était coloré, toujours sur mono-calque, le halo photoshop faisait la loi, et la couleur se réalisait toujours à la souris, faute de tablette graphique viable.

Aujourd'hui, je travaille quasi-exclusivement sur tablette, sur l'ensemble du process.

Voici quelques étapes de réalisations du dessin actuel : le rough digital, le clean up, les aplats de couleurs, et le rendu photoshop. L'image finale a été traitée sous After Effects, présente au début de ce post. 



C'est tout pour aujourd'hui ! 
J'espère que cette petite rétrospective graphique vous a plu ! A bientot !

2 commentaires:

KaotikJuju a dit…

Ah oui c'est très enrichissant! et ta remarque sur le fait qu'on peut toujours progresser me semble tout à fait juste!
mais je crois que souvent on a du mal à s'apercevoir si on a atteint le maximum de notre potentiel ou pas.

Lorène a dit…

A partir du moment où tu admires le dessin de quelqu'un d'autre sans parvenir à analyser complétement sa technique, alors tu as encore une marge de progression ^^

Après c'est clair que le talent n'est rien sans travail, et si tu fais ce que tu as toujours fait, tu auras ce que tu as toujours eu en résultat graphique.