De retour d'Annecy


J'aurais aimé faire un strip sur toutes les aventures vécues lors de cet "incroyable" séjour à Annecy, mais par manque de temps, on se contentera d'un petit récit écrit. 

Que dire du Festival d'Annecy si ce n'est que lorsqu'on est festivalier piéton sans GPS et ignorant toutes les subtilités non dites dans le manuel officiel, et ben c'est grave la merde ?!

Mercredi 6 juin, premier jour, je me suis fendue du mini PC portable sur le dos, au cas où je doive montrer à je-ne-sais-qui mon travail de manière fortuite. Depuis mon petit chez-moi temporaire, je devais marcher environ 20 min pour atteindre un point névralgiquement intéressant, comme Bonlieu (accueil du festival), ou encore le Mifa. Arrivée à l'accueil, j'ai reçu mon accréditation ainsi qu'un gros sac bien lourdement rempli de deux gros livres "résumant" le festival -à se trainer toute la journée en plus du mini PC-.

J'examinai ce qu'il y avait d’intéressant dans le programme pour ce jour là, et décidai d'aller voir une conférence intéressante (et sans réservation) à la chambre des métiers (située à dache). Heureusement, la navette Bonlieu-Mifa-Chambre existait. Pas de soucis jusque là. La conférence relatait les making-of de 4 films prochainement en salle (Paranorman, Le jour des Corneilles, Ernest et Célestine, et Le magasin des suicides). Les places assises étant toutes prises, je me suis tenu au sol contre le mur pendant 3 h. 

Il faut souffrir pour voir des trucs intéressants ! Oui, mais parfois il y a des limites, et vous allez comprendre pourquoi.

Le midi, ne sachant pas quoi faire l'aprem qui suivait, je suis allée voir à l'e-point si je pouvais réserver une place quelque part dans les plages à réservation (pour les gros films ou les courts métrages en compétition par exemple). Comme je le soupçonnais, tout était complet. Vous qui êtes normalement intelligent, que faites vous dans ces cas-là ? Vous vous déplacez dans ces lieux "complets" avec vos 10 kilos sur le dos, ou bien vous allez dans les lieux sans réservation pour à coup sûr voir des projections tout de même ? J'ai choisi la seconde option. 

J'ai alors regardé sur ma carte où était le lieu dit "La Turbine". Un truc à dache dans la ville voisine. Le plan mettait les numéro de bus associés, mais nulle part prendre ces foutus bus. Alors je me suis dit qu'à pied je pouvais peut-être tomber dessus (même pas peur !). Mais voila, leur plan n'indiquait que 2 ou 3 noms de rues, et non pas toutes les rues existantes ! Ainsi, j'ai marché (sous la pluie sinon ce n'est pas drôle) pendant environ 1 h, avec des lunettes ne me permettant de lire les noms de rues qu'à seulement deux mètres de distance, en espérant tomber sur une rue existante sur la carte fournie par le festival !  J'ai suivi instinctivement le peu de panneaux "festival-la Turbine" qu'il y avait sur les ronds-points pour voitures, en alternant avec les plans sur les arrêts de bus (qui n'indiquaient pas non plus où était cette foutue Turbine).

Après avoir longuement lutté, je suis enfin tombée sur le lieu tant convoité. Mais manque de chance, la séance était complète. J'étais en retard. Heureusement, la Turbine est une médiathèque où on peut lire tout plein de choses sympas, et surtout, dormir sur de bon sièges. Fatiguée, j'ai donc attendu la séance suivante de 16 h.

Dans cette dite séance, un large groupe d'enfants de moins de 10 ans était présent. Manque de chance pour eux, qui pensaient peut être voir des petits dessins animés trop mignons, les court métrages diffusés étaient pour un bon tiers à caractère fortement phallique. On se demande si les responsables se renseignent vraiment sur ce que leur groupes vont voir, avant de les emmener dans des lieux pareils !

Bref, une fois l'épisode "la Turbine" clos, je me suis aventurée vers un autre lieu inconnu : la salle Pierre Lamy. Moins risquée que son prédécesseur par son temps théorique d’accès (10 mn à pied depuis Bonlieu, soit disant), je pensais que c'était un bon plan. Manque de chance, cette salle n'est elle non plus nullement flèchée, et ses rues limitrophes ne sont pas sur la carte. Total : 40 minutes de marche avant de la dénicher. Merci le festival ! 

Bon et bien sur, le soir venu, un long métrage : "Le jour des Corneilles" était en avant-première. Pensant que c'était complet, j'ai préféré rentrer chez moi et me reposer, le livre du Magasin des Suicides comme lecture du soir.

Erreur... Dans un festival, le mot "complet" a en fait un tout autre sens... 


(La suite au prochain épisode)

3 commentaires:

luria a dit…

Le titre du message fait que je me suis attardée sur tes pages... Je -hum- j'ai ri. Pas pour me moquer mais parce que le site web dudit festival même par son obscur parcours combattantesque pour y glaner des infos présageait (peut être) un évènement des plus épiques.
Mais j'ai trouvé la ville jolie.
(et j'ai hâte de lire la suite de ton aventure;))

Marion a dit…

Aaah, j'ai eu un peu le même genre de problème, j'ai rarement vu un plan de festoche aussi peu précis =_= (peut être que c'est pour pouvoir vendre touuuut plein de plans de la ville aux touristes, qui sait)
Faut vraiment y aller avec quelqu'un qui connait Annecy.

Pour le coup des gosses dans les salles de ciné, j'avoue que ça craint un peu.

Le must restera les files d'attentes bondées jusqu'aux escalators (en marche), avec les gens qui continuent de monter sur les escalator (avec une poussette en plus) alors qu'il voient bien que c'est bouché au bout...

(Et le stand de cohl, il était tout rikiki o_o")

Lorène a dit…

Arrête, j'ai monté les escalators la première fois que je me suis posée à Décavision... xD *mode boulette on*